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Radiographie

 



Toi
Toi
L’amour
Que chaque œil
Négocie pour lui-même
Et moi
Maintenant
Tout entière
Dans la chute céleste
Enveloppée dans une étoile
Ici
Suspendue
Regardant
Ecoutant
-et l’écume des jours et des nuits de cette bouteille au dedans-
Un instant
M’effacer
C’est ma manière de mourir
Pour t’approcher
Toi
Toi
Pendant ce temps
Ma stéréotypie
Toujours nouvelle
Visage
Regardant
Ecoutant
-et le front contre cette vitre, collé-
 Comme une chute
Brûle en moi



 
 


 Il n’y rien à attendre.
Rien à attendre.
Sauf.
Rien.
Caresser.
Fracasser.
Rien à regarder.
Sauf cette carcasse.
Luisante.
Et le sang de l’image.
La mort des mots.
L’agonie de l’imago.
Le cercle d’une cage.
Rien à faire.
Rien.
Sauf.
Vomir.
Vomir sur les promesses de la mémoire.
Vomir.
Vomir sur le ventre d’un rire paternel.
Rien à attendre.
Rien.
Sauf.
Un touché.
Une fissure au plafond.
Une étoile filante qui coupe le monde en deux.
Au cœur de l’obscurité.
Nous retournons à nos vagins.
Et d’un trou à un autre.
Il n’y rien à perdre.
Rien.
Sauf.
La lumière.
Rien à faire.
Rien.
Il n’y a rien à faire.
Rien.
Sauf pulvériser ces murs.
Et d’un mur à un autre.
Dans cette immense prison.
Il n’y a rien à attendre.
Rien à attendre.
Sauf.
Attendre rien.
Le bassin explosé en lunes.
Rien à attendre.
Sauf.
Ces carcasses.
Vivantes.
Qui nous regardent.
Les morts sans mots.
Rien à attendre de la vitesse.
Ou d’un cou pendu.
Rien à attendre.
Rien.
D’un coup de poing.
Des histoires en perpétuel accident.
L’un partira toujours avant l’autre.
On se sépare là où on se rencontre.
Rien à agiter.
Sauf.
La mère.
Elle crée des soupirs chez celui qui est absent.
De son désir.
Il souffle.
Il peine.
Il pénètre.
Cet enfant.
Il a un arbre.
Sur la tête.
Il n’y a rien à regarder.
Rien.
Il n’y a rien à regarder.
Sauf le verso du ciel.
Au dehors.
La vibration de la peau en rond.
Un caillou dans l’œil.
Rien à attendre de la clavicule.
Rien.
Il n’y rien à attendre.
Rien.
De l’aplatissement humoral.
Fixé sur la rétine.
Qui se peauétise sur elle-même.
Et s’évapore.
Il n’y a rien à attendre.
Rien.
Car.
 Il y a tout à détruire.






 
 


Dans la matrice de la culture et la connaissance subjectivante, la fourmi n’a pas su percer le trou de l’aiguille.
Le scalpe chronomètre l’impensable façon de pénétrer dans les coulisses des yeux.
C’est finalement, la Chose qui touche sa fin et son début, quand le désir est innommable.
C’est finalement, et dès le début, la Chose que « je » suis pour la vie comme « il » est pour la mort qui prolonge le langage au pied de la lettre. La Chose ; d’abords l’angoisse d’une abeille sexuellement décapitée, enfin un ovaire brisé par un astéroïde.
C’est finalement, la Chose qui nous nous fait perdre dès qu’on se lie. La Chose, qui dès le départ nous sépare.
Le scalpe chronomètre la pénétration dans les coulisses des yeux.
 Une étoile violente pulvérise les spermatozoïdes. La Chose, un cou qui bande sa jouissance en renversant le monde. La Chose ; d’abord des vaisseaux de clitoris, enfin un œil abattant ses paupières en un clin d’œil.
C’est finalement, la Chose qui fait éteindre tes mains et me fait espérer tes yeux. La Chose, qui me fait presser les globes oculaires  puis de devenir peau-pierre.
 La Chose ; d’abord se crever les yeux enfin devenir.

 
 


Amour, nous t’aimons encore, qu’est ce qui brille encore devant nous ?
Pliés, toi, dans notre squelette nous déforme, et nous accompagne vers la fin,
Œil dans l’œil de l’amour, nous t’aimons,  entends-tu  tout l’étendu de nos bras ?
Dans notre grande absence, nous aimons, la hanche, cloison de deux vagues, la  hache de combat, vers nous volante, le flanc, mosquée de la barbe, et nous aimons, la catastrophe sismique, et nous aimons,  se faire battre et sentir nos trous par les bâtons, et nous aimons, la chaussure, sur la figure du père,
Qu’est ce qui brille encore devant nous ?
 La brindille de la fin, la brindille de la fin dans un trou, la gifle, le mouvement,
Tu nous as fait souffrir amour-soufre, par le feu dans la brume, tu as fait de nous soufre, et par le feu nous t’avons fait, Soufre,
L’amour dans notre squelette nous déforme joliment,  et par les cavités dans la chair nous explosons, et nous voici poème projeté sur  les murs, et nous voilà dans nos rues, des créatures  malformées qui s’ouvrent, sans père-maître l’immortel, et nous voici des oiseaux fracassés suivant la marche des pigeons, et nous voici ici et là en même temps voyant l’aurore en feu
Qu’est ce qui brûle encore devant nous ?
Le beau désastre, l’amour  réinvente l’embrasement, et nos pupilles s’ouvrent à cette montagne en flamme,  un sein qui tète le monde étincelant, et l’amour devant nous prend feu, et la lettre est transformée dans un mouvement, une nouvelle gifle donnée  intérieurement par la peau, et nous allons, des queues de comètes envahissant le ciel renversé, mère sans le cri de l’enfant,
Amour, encore, nous t’aimons, entends-tu  tout l’étendu de nos pas brûlées? Amour, nous t’aimons amour, amour, et le père, sans amour que veut-il ? Une chaussure au visage?
Amour, visage dans un visage dans un visage, main dans une main dans une main dans un visage, dans une main dans un visage dans un visage dans un visage, dans une main dans une main, dans un mouvement brillant, brûlant, bruyant


 
 

Je t’offre une étoile qui se brise en éclat pour que tu gardes la poussière de son bruit en feu.

 
 

Ne te délimite pas à la mer aux basses lunatiques.

 
 

S’il suffisait
De couper il en deux
S’il suffisait
De faire éclater les lettres
S’il suffisait
De commencer par a
S’il suffisait
D’étaler les lettres dans un non-sens
L’être en question est absent







Démocratie est un mot extra-langagier