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Radiographie

 

Je tiens le mouvement de ton corps en otage.

 
 

Les souvenirs tombant en ruines, les éclats de poussière éclaboussent les parenthèses de mes rétines.
L'anatomie est originellement le mouvement des ombres du passé, elle est décombres passionnément insoumise par l'insomnie.
L'anatomie, ombres sans lumières, membre infinie des squelettes, un essaim d'ossements compacts, un réticulum de muscles.

L'anatomie, des souvenirs, lésions réticulées dans les pupilles aveugles sans que je sois aveugle.
Je tiens les yeux d'une herbe instable, je regarde une effusion de sang évasé.

 
 

La seule et unique peur que j'aurais vécu et qui me fait croire que la mort est une horreur, c'est la catastrophe de la naissance!

La peur est le souvenir de la naissance.

 
 

intemporealité

J’habite le silence depuis ton départ

Ma langue a perdu la parole

J'habite en déshabitant mon corps

Sans toit

Je me tus

La mer fille de ta voix tremble de l’auscultation de ma main. Des baisers en soleils ressurgissent du fond enragé de mes cendres dans l’éclatement des étoiles. Poussière dorsale du gîte enrouillée des souvenirs atemporels.

Je t’ai perdu de vue mais tu es à moi éternellement.

J’ai cousu avec un fil tes paroles et j'en ai fait une robe,j’ai customisé un collier avec ta voix et j’ai même fait une écharpe avec tes phonèmes. J’ai cousu infiniment tes mots pour en faire un manteau, une deuxième peau sur une peau poreuse.

Coudre éternellement les images.

Tu es à moi malheureusement.