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Radiographie

 

doublure du Je, un nous national

Ça brule !

Ça brule !

Enfer

Enfermé derrière les murs

De la chair !

Ça brule !

Ça brule !

De l’intérieur et de l’extérieur !

La métaphore du feu dépasse

La métaphore !

Ça hurle !

Ça hurle !

Les corps se consument

Pour une impossibilité de pouvoir de

Consommation !

Ils se consomment par

Immolation et suicide par électrocution !

Ça brule !

Ça brule !

De l’intérieur comme de l’extérieur !

Enfer enfermé derrière les murs de la chair

Se déverse sur nos terres !

De ventres affamés

De la cendre on en a fait !

Incarnation des images du feu !

Carnage

Et appel du corps !

L’enfer s’incarne !

L’enfer s’incarne !

Et le dehors devient le spectacle

Électrique

D’un réceptacle

Qui ne peut plus

Contenir

L’enfer !

Volcanique !

Volcanique !

Le peuple

Est volcanique !

L’océan

Pacifique

Contient

La ceinture

De feu !

L’oppression

est sa tectonique !

N.B.

 
 

éthique des mains

J’embrasse le ciel,

J’embrasse le ciel,

Le grand éternel,

L’océan noir des diamants.

Je l’étends avec mon front

Et je mets mes lèvres,

L’une devançant l’autre,

Et délicatement,

Et tendrement,

Le touche!

Je sème des constellations avec la bouche !

J’embrasse le ciel, j’embrasse le ciel, et je le tends avec le front, et je l’entends soupirer.

J’embrasse le ciel mais ne le touche pas totalement.

Ils sont occupés à chercher en bat,

Mes bras!

En apnée! Toujours en apnée !

Autant fermée qu’ouverte,

L’oppression

Est le vertige qui ne me laisse pas voler.

Je survol ! Je survol !

Comme des connexions neuronales se débarrassant d’un zéro, des branches d’arbre vue de dessous.

Je vole le ciel dans un acte éthique et l’embrasse encore et encore !

Horizontalement!

Avec tout le corps

Sans mes mains

Et je l’embrasse encore et encore avec tout le corps sans

Les mains, plus éthiques qu’elles ne sont plus !

Et j’embrasse !

Et j’enlace !

J’embrasse le ciel

Comme un ventre

Comme un bassin

Comme une peau sur une crête iliaque

Comme une chair sur un ilium

J’embrasse le ciel comme jamais personne ne l’embrasserait !

J’embrasse cet océan noir ou bleu selon la luminosité

Je l’embrasse sans mes bras !

 
 

la souris
survie!
le dinosaure
meurt!

 
 

Pour une Femme

Sous les pins,
pain dans la bouche et dans les mains,
nous avons eu cette conversation
et j'ai eu le soudain désir d' y rester
toute la vie et toute la mort.
Elle, la réfléchissante,
le reflet de miroir,
la réfléchie,
la louve,
le livre,
ivre,
la bleue de sagesse!
Fille du vent et de la pluie,
femme du soleil et de la terre!
Elle, qui pense que l'arbre est un putain,
amoureux du soleil, pénétrant la terre,
flirtant avec la pluie et le vent!
adorant les étoiles!
Elle, qui pense que le plastique est éternel!
Qu'il survivra à toutes nos tristesses d'Homme!
Devant un plat de cendres et des ventres amoureux,
le plastique défie toutes les morts et contient toutes nos consommations!
Elle, le soleil de ma mémoire!
Et le sourire dans les yeux!
Elle, mon alter-ego!
Et qui n'existerai pas!

 
 

Les aiguilles,
ont-elles vraiment un sens?

 
 

Écho ô

Écho ô

Écho ô

Écho ô

Écho ô

Écho ô

Ego ô

Ego ô

Ego ô

Ego ô

Écho

Écho

Échos échos échos échos

Échos échos échos échos

Échos échos échos échos

Échos échos échos échos

Échos échos échos échos

Échos échos échos échos échos


Et correspondance

Échos du dedans

Échos au-dedans du

corps

Échos

Écho rapprochant les cœurs

Échos

Écho héroïne de la solitude

Échos

Écho de l’un dans l’Autre

Écho de deux dans l’autre

Échos

Échos

Écho dans la grotte des choses

Écho des reproches

de la stalactite envers la stalagmite

Écho d’une parole dans les yeux

Ego émietté par les résonances

Écho de la présence dans un myosis

Ego abimé par les échos

Échos dans l’abîme des abdomens

Échos échos échos échos échos

Échos échos

Échos abhorrés

Échos adorés

Écologie d’une rétine abrasée par les mains

Échos échos échos échos

Échos échos échos échos

échos échos échos échos

Chaos dans la mémoire

Écho de son œil galactique

Écho d’un murmure

Échos des murs

Écho

Chaos

Écho d’une flexion solaire

Écho de la réflexion des pierres

Échos échos échos échos

Échos échos échos échos

Échos échos échos échos échos échos échos échos échos

Désordre

Ego sans échos dans l'Autre

 
 

La parole est séparatrice de la mère

Le sens est pourtant donné par elle.

La désunification est dans la langue.

Le premier signifiant est un cri.

Dans mes fantasmes théoriques la projection opère « comme si »

Elle était moi, moi projetée sur la population, moi-pollution dans la population.

Les mois se succèdent depuis que je suis.

Mille grammes, j’avais pris

Depuis

Mes temps cellulaires

Dans le ventre de la mère.

-Le ventre délimite-

La parole aussi délimite

Les confusions

La parole est un ventre enveloppant!

Sur l’écran de mes souvenirs ;

La soucoupe volante, comme un coucou

Dans la galaxie

Rêve d’inter

Dit.

Projection qui opère sur la géométrie du croissant de lune mangé par le bleu du ciel

Comme ce papier sur lequel j’écris par le bleu du stylo.

Tout est dévoré, tout est avalé,

Tout est en Moi comme ce stylo.

Je suis un cyclone inversé,

Une spirale mortifère et mortifiée,

Le corps spinal accroché à une étoile,

La toile de l’univers au-dedans et au dehors,

La forme et le fond

D’un dualisme symbolique.

Monter une parabole où la montre est absente

est ma volonté volante.

Ma mère, ce texte est pour toi!

Ton visage est en moi comme une constellation perdue de vue au dehors.

A perte de vue, il n’y a qu’un océan sans lumière.

Au dehors, il n’y a aucune structure, aucune culture sans toi,

Maman!

Aucune jouissance sans toi !

Au dehors, il n’y a que le débordement du sens et l’éclatement du son.

Maman, cet absurde est pour toi.

Maman, choses et mots sans aucune relation sans toi.

Papa, ce texte est sans toi !

Ton nom est un manteau que je porte malgré moi !

Papa, ce non-sens est sans toi!

Ton sang découle en moi.

Je suis un pétale ou un sépale de marguerite

Sans feuilles.

Et c’est sur ça que j’écris!

Et c’est pour ça que je cri,

Sans parole.

Sans parole,

Mon rôle

Est une enfant perdue.

Sans parole,

Mon destin est d’écouter

Sans pouvoir jamais me séparer de toi, de vous.

Papa, maman!

Pas de paroles qui nous sépare!