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Radiographie

 

Dans les rues sombres de ton corps, je m’étale.
Jamais l’anatomie humaine ne faisait jaillir autant de lumière.
Dans les interstices de tes muscles il y a une étoile
Le soleil
Il y a père et il y a mère
Il y a vie et il y a mort
Il y a un accouchement douloureux,
Ta souffrance néonatale.
Dans les fissures et les pores de ta peau il y a un voyage
Celui qui mène à l’unification du passé avec le présent et qui dit « amour » en mélangeant ta naissance et ta vieillesse.
Dans les images collées sur ton visage il y a le monde sauf moi qui t’appelle audio-visuel ou plutôt Visuel sans oreilles.
Le monde sans moi qui ne suis plus.
Dans les solstices de tes yeux il y a l’algèbre de mes mains,
Il y a une fractale descendant jusqu’à ta lèvre en embrassant ton philtrum.
Dans l’ombre de ton nez il y a l’incommunicable.
Et sur ton front il y a la table
De ton combat solitaire.

 
 

P.C.
Clapotis sur le bout des doigts
contemplation
Suis-je dedans ou dehors?
Je ne sais plus si je dévore l’écran ou c'est l’écran qui me dévore?
Ecorce et noyau font la compénétration
Incorporation du corps du texte
Texture enceinte du contexte
Lumière écrite
Le lieu où ça transmet
toile

 
 

Il y a des gens pour lesquels les mots sont comme la peau et toi dans ma peau restes y,
Il y a des gens pour lesquels les mots sont comme une langue qui n’embrasse pas les inconnus,
Il y a des gens pour lesquels les mots sont des lames et tragiquement épouse les larmes au bout des lèvres,
Il y a des gens pour lesquels les mots sont des armes et dans les maux ils glissent sans sombrer.
Et pour moi tu es le mot qui m’épluche comme un fruit,
Et pour moi tu es le mot qui n’a jamais embrasser l'ombre de quelqu'un,
Et pour moi tu es le mot veuf de sa larme,
Et pour moi tu es le mot qui me berce dans mes maux,

Et pour moi tu es Le MOT qui n’a jamais quitté ma langue.