éthique des mains
J’embrasse le ciel,
J’embrasse le ciel,
Le grand éternel,
L’océan noir des diamants.
Je l’étends avec mon front
Et je mets mes lèvres,
L’une devançant l’autre,
Et délicatement,
Et tendrement,
Le touche!
Je sème des constellations avec la bouche !
J’embrasse le ciel, j’embrasse le ciel, et je le tends avec le front, et je l’entends soupirer.
J’embrasse le ciel mais ne le touche pas totalement.
Ils sont occupés à chercher en bat,
Mes bras!
En apnée! Toujours en apnée !
Autant fermée qu’ouverte,
L’oppression
Est le vertige qui ne me laisse pas voler.
Je survol ! Je survol !
Comme des connexions neuronales se débarrassant d’un zéro, des branches d’arbre vue de dessous.
Je vole le ciel dans un acte éthique et l’embrasse encore et encore !
Horizontalement!
Avec tout le corps
Sans mes mains
Et je l’embrasse encore et encore avec tout le corps sans
Les mains, plus éthiques qu’elles ne sont plus !
Et j’embrasse !
Et j’enlace !
J’embrasse le ciel
Comme un ventre
Comme un bassin
Comme une peau sur une crête iliaque
Comme une chair sur un ilium
J’embrasse le ciel comme jamais personne ne l’embrasserait !
J’embrasse cet océan noir ou bleu selon la luminosité
Je l’embrasse sans mes bras !
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