Devant la porte de la maison des muscles, le fémur se pend
Car on ne peut pas faire oublier l’os son muscle.
L’ablation pond ses œufs dans un port commun à toutes les mers
Sous un pont qui lie toutes mes syllabes.
Dans un espace entre deux mondes,
(Le deuil)
Le seuil ; mot à des lettres dormantes comme les amibes, leurs pseudopodes exposés comme un soleil,
Le seuil de cette porte est infernal.
On ne peut pas faire oublier l’os son muscle.
Le crâne nu perdu dans les nuages du sol se pose sur un piédestal.
La saugrenue érosion pond ses œufs dans un port comme « main à toutes les mères », des têtes-arts, des amphibiens hémiplégiques ne sachant pas respirer, tout comme moi.
Comme moi, ces têtes nagent dans une obscure beauté abyssale.
Des têtards qui volent comme des sardines complètes non-voyantes.
Comme moi, ils ne voient que le possible.
Je ne vois pas
Je sens seulement que le fémur se pend devant la porte de la maison des muscles
Car on ne peut pas faire oublier le muscle son os.
Je ne vois pas
Je sens seulement que des œufs sont pondues dans des ports comme-un à toutes les mères
Sous un pont qui lie toutes MES syllabes, MES mots, ensuite MES phrases.
Enfin, il lie DES textes orphelins de la lecture et de la compréhension.
et stériles
comme une abeille!
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