intemporealité
J’habite le silence depuis ton départ
Ma langue a perdu la parole
J'habite en déshabitant mon corps
Sans toit
Je me tus
La mer fille de ta voix tremble de l’auscultation de ma main. Des baisers en soleils ressurgissent du fond enragé de mes cendres dans l’éclatement des étoiles. Poussière dorsale du gîte enrouillée des souvenirs atemporels.
Je t’ai perdu de vue mais tu es à moi éternellement.
J’ai cousu avec un fil tes paroles et j'en ai fait une robe,j’ai customisé un collier avec ta voix et j’ai même fait une écharpe avec tes phonèmes. J’ai cousu infiniment tes mots pour en faire un manteau, une deuxième peau sur une peau poreuse.
Coudre éternellement les images.
Tu es à moi malheureusement.
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