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Radiographie

 

Lettre

N’y aurait-il pas une autre jambe à enlacer ma jambe à part la mienne?

N’y aurait-il pas une autre main à sentir mon visage à part ma main?

N’y aurait-il pas un autre pied à me porter à part ma béquille?

N’y aurait-il pas une autre main qui pourrait encercler mon genou? Une autre joue qui pourrait la consoler? Une autre joue à aimer!? Un autre corps à étreindre avec mes jambes comme je le fais avec le monde? Un autre corps à mettre entre mes cuisses comme je le fais avec l’air en marchant? N’y aurait-il pas une autre joue à coller à mon genou ? Une autre joue à embrasser avec les bouches de la paume ? Une joue à mettre dans ma main? Un parfum à émettre nonchalamment dans mes cavités ?

N’y aurait-il pas un sourcil à aimer ? Un creux dans un muscle à adorer, une ride à embrasser avec les douze lèvres du visage, une ride à aimer à la folie ? Un pli à côté des lèvres ? Un plissement de chair quand on s’émeut ? N’y aurait-il pas un plissement à toucher sans l’atteindre? Un plissement à écouter comme un cri, comme un écho, comme un miroir ?

N’y aurait-il pas quelqu’un à aimer, une main à tenir entre mes doigts ? Une texture à sentir et un texte à écrire solidairement et affectueusement ?

N’y aurait-il pas du sang à voir sous la peau d’un visage, de la sueur à remplir mon nombril ? Un nombril à contempler comme un arbre ? Un ventre à sculpter et à tendre comme je tends mon drap ?

N’y aurait-il pas un souffle à entendre ? N’y aurait-il pas une voix qui pénètre comme une flèche d’oiseau dans mon cœur ? Un ton à faire couler malicieusement ?

Un air qui se partage, un temps qui se double, un espace sans mathématique, un parfum qui rentre par les oreilles, une lèvre qui soit parole, une langue qui soit amour, un mot qui soit alcool.

Un peau-aime dans une peau-litique du feu

Une brûlure sans cercueil

Un futur sans mur

Des flambeaux dans l’azur en plein midi

N’y aurait-il pas un Un pour faire Lune ? Un pour faire Trois ?

N’y aurait-il pas un hêtre sans l’embraser, y voir sortir de la fumée ?

N’Y aurait-il pas tout ça dans un homme qui soit libre et amoureux à la fois ?

N’y aurait-il pas tout ça chez une femme qui soit libre et amoureuse à la fois ?

Un être comme un toit sous lequel je vois l’aurore et l’horreur en même temps !

Un corps à aimer et à détester en même temps !

Le tout dans l’étendu temporalité à étreindre,

Le tout dans l’espace macroscopique de mes constellations du dedans

La matrice de mes cicatrices.

 

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