Radiographie

une simple journée qui commence. je prend rapidement mon petit déjeuné et je met n'importe qu'elle chemise sans penser à l'assortiment avec mon jean- comme d'habitude. Finalement je cours prendre le train parce que je suis très en retard (pour aller à mon stage à razi). Je croise sur mon chemin un con qui me fait le bonjour-pervers du matin.

J'entre dans le train et je retrouve le même type "bonjour-pervers" avec une cigarette à la main à côté de moi. Je venais de m'installer, alors je change hystériquement de place.
Après tout se calme, j'ouvre mon bouquin et je plonge dedans jusqu'à la fin du trajet.

Toujours stressée, je trouve le miraculeux et sacré bus 104 et très contente j'arpente ses marches. Puis je prend une place à l'ombre et j'attends. J'attends tout en ayant les yeux des gens braquées sur moi comme des fusils-comme d'habitude. Je ne sais pas quelle moustique m'a piqué pour décider de descendre du car et de prendre le métro me persuadant que c'est plus rapide.
Je monte dans le métro comme une rescapée d'une grande catastrophe appelée "104" . Je trouve une place au soleil, je ne me sens pas bien, j'ai la nausée et mon cœur fait sa crise de tous les jours. J'en avais assez déjà de ma tachycardie, c'était bien le moment de faire l'intéressant me disait-je à mon cœur. Le trajet devient très long, je ne pensais qu'à mon mystérieux patient et la nausée.

Terminus, je descend avec la foule, et me rend vers la station des bus. Il fait un soleil de plomb sur ma tête et dans ma tête je ne pensais qu'à ma nausée. Le bus ne vient pas et il est déjà onze heures...J'attends. J'attends... le temps passe, les gens prennent des rides, la ville devient gris et les araignés tissent leurs toiles autour de moi. C'est un vendredi 13.