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Radiographie

 

Adoubement lunaire du paysan
dépaysé devant le limbe céleste.
pendre le limbique système d’une gorge suspendue.
Toute la toux du début jusqu’au bout
de la mécanique du vivant-
mort n’est que compénétration pendu
du corps astral dont les étoiles s’étiolent,
clament le calme des mots justes et des mots zestes
des peau-aiment de la sanglante langue

 
 

Enrobé l'arbre quitte son nid,
Un son de tonnerre dérobe le paysage
Dans l'abîme.
Dans l'abîme il y a Mère
Et il y a le comme-un.
Dans le coma il y a mon pays
Végétal carnavalesque
Festival du burlesque
La lune se dénude jusqu'à l'os.
craquement

 
 

Le firmament de la clavicule
En face.
Que peut faire une main qui a oublié son ombre?
Que peut faire un ventre? que peut faire un visage dévoré par un visage?
Devant le claquement de l'écran bleu
La joue et le genou se réconcilient.
L’arbre a perdu sa couleur pourtant,
"Il" s'est coupé en deux pourtant,
Il a divorcé de ses branches gémissantes
Gardant sa trans-parrence pourtant!
Amoureusement la douleur se peau-se devant
L’insaisissable.


Zozotement de l’arbre n’est-il pas oiseau?
Trouble du « Je » probablement,

la lune littéralement morcelée, le sein
Totalement anobjectal.
Les corps de la mandibule et du lunatum sur la nappe
Daignent le glapissement de la gorge.

Tout est morceaux
Dans le clapotis de l’accouchement.
Tout est déjà perdu dans
Le sang.

Les aiguilles salaces
Hystériquement montrent leurs trous.


Perdre les eaux,
Prendre le thalamus,
Persuadés que l’amygdale
Porte le bleu et que les mots labyrinthiques
Perdent la syntaxe,
Le bouc et la chèvre font du tapage.

 
 

Comme des lambeaux de nuages
Le bleu du ciel est parsemé
Par un cœur délabré par l’usage excessif d’une adrénaline antique
Comme des lambeaux de nuages
Mon bleu est étoilé de rouge
Habité d’une ombre qui
Ne trouve pas sa sépulture
Comme des morceaux de visages
Qui habitent cette grotte
Sans une rédemption
Comme des ruines de coquillages
Sur une plage désertique
Le rouge est ramassé
Plutôt égrené point par point
La fin du monde comme
Une ritournelle
La fin des mondes comme
Le deuil éternel
Je ne sais plus si tu habite ce corps
Je ne sais plus si tu bats encore
Ce corps qui ne me laisse plus de place
Se met à taper sur un fou tambour
Le mauvais rythme que tu as oublié
Cadavérisée car cadavérique et cadavérisation peau-étique me fait perdre la syntaxe
Tombeaux-visages dans un visage
Incorporation décorpoéisante laissant une peau morte, des vieux vêtements fragmentés,
Moi-peau écorché
comme des lambeaux de nuages.

 
 

Tu es sans nom car tu tue
Le nom
Reste le prénom que je veux tuer,
Le prénom qui ne cesse de me tuer,
Tu es sans nom du père car tu as tué
Le père, sacrifice du père et fils
Sans père sacré.
Je répète son prénom et mon assassina se répète
En même temps, à chaque fois que je prononce les lettres c'est des têtes
Qui sortent de ma gorge, fils sans père et père sans fils, tu me tue.
Assassin et fils sans père,
Son père voulait le sacrifier
Ça crée prénom assassin





Mère de nom mais mer de prénom prêtent à partir pour une nuit de tourment et de merde,
Mer de noms émotifs gravitant autour de la voie lactée et la
Mère au sein et le lait à cinq branches dans l’orbite d’éros et la laide mendiante a passé depuis peu et a pénétré dans
La mer quand la mère sans nom qui cache derrière elle son fils attache l’amertume du cordon au liquide qualitatif aux ombres ombilicales autour de la lune qui se noie dans la brume et qui crie avec un silence assourdissant le nom du père absent
Mer d’oies sous l’oiseau volant vers le ciel étoilé depuis la terre originel du chaos



Iles sans attaches loin dans l'océan
Sommeille en toi le demi-dieu albatros
Mort de fatigue et plein de diamant
À la main, délabrée est la bouche décousu et sans plumes est sa peau
les nuages comme un os entre dans sa cage thoracique
Laissant devant moi un bleu sur le visage comme des tombeaux