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Radiographie

 

Devant la porte de la maison des muscles, le fémur se pend

Car on ne peut pas faire oublier l’os son muscle.

L’ablation pond ses œufs dans un port commun à toutes les mers

Sous un pont qui lie toutes mes syllabes.

Dans un espace entre deux mondes,

(Le deuil)

Le seuil ; mot à des lettres dormantes comme les amibes, leurs pseudopodes exposés comme un soleil,

Le seuil de cette porte est infernal.

On ne peut pas faire oublier l’os son muscle.

Le crâne nu perdu dans les nuages du sol se pose sur un piédestal.

La saugrenue érosion pond ses œufs dans un port comme « main à toutes les mères », des têtes-arts, des amphibiens hémiplégiques ne sachant pas respirer, tout comme moi.

Comme moi, ces têtes nagent dans une obscure beauté abyssale.

Des têtards qui volent comme des sardines complètes non-voyantes.

Comme moi, ils ne voient que le possible.

Je ne vois pas

Je sens seulement que le fémur se pend devant la porte de la maison des muscles

Car on ne peut pas faire oublier le muscle son os.

Je ne vois pas

Je sens seulement que des œufs sont pondues dans des ports comme-un à toutes les mères

Sous un pont qui lie toutes MES syllabes, MES mots, ensuite MES phrases.

Enfin, il lie DES textes orphelins de la lecture et de la compréhension.

Des textes plus correctement et originellement inféconds
et stériles
comme une abeille!

 
 

Un cœur faible
Dans un corps non fiable,
Aliénant les liens avec le monde,
les lignes en fuite
Éclatées en cafouillis,
J’aligne les fouillis en feuilles avec un diaphragme friable.
Les fourmis
Fouillent dans un coffre relié à un gouffre.
Mon anamnèse anathématise les accordages des fous.

 
 

Est une chimie de la mort,

La clinique de l’amour

Fondée sur un narcisse

Brisé par son miroir.

Le corps écorché jusqu’à la moelle,

L’hymen escamoté

Par l’âne.

Mon âme, a priori,

Chante la défloration du non-dit

Toujours interprétable.

La clinique de l’amour

Dans le funérarium de l’estomac

Continue son analyse jusqu’aux altocumulus.

Malgré le squelette de la plante,

Le rouge et le vert,

La pomme d’api

Est daltonienne.

 
 

La nostalgie de mon cortex visuel me déchire jusqu'à l’os,

De mon front jusqu’aux tympans « Il » me manque et l’hippocampe ne m’aide pas

L’écoute dans le sang, la plus belle musique c’est la voix de l’Homme

La rétine est cliniquement amorphe, aphone parole sans parabole en direction de l’Autre,

Musique sans aucun accord quand il y a un absent !

Le papillonnement des cils,

Des images,

Et du brouhaha sordide des yeux,

Le nystagmus,

Comme le pendule arraché de ma poitrine

annoncent bien un cataclysme.

Le fracas de cette nostalgie fait du monde autour de moi une poire pourrie, l’enfer c’est l’Autre en moi.

L’enfer c’est l’absence de sources minérales, mon corps rentre dans un processus de dissolution, je perds mes os.

Le granite dans le cœur et l’ardoise à la place des mains,

La nostalgie de mon organe du toucher

De l’eau est immense !